Roethinger
Cette
entreprise
a
été
fondée
en
1893
par
Edmond
Alexandre
Roethinger
(1866-1953,
photo
)
et
son
père
Sigismund
(1837-1926)
à
Strasbourg
-
Schiltigheim.
Bien
que
né
à
Strasbourg,
Edmond
Alexandre
Roethinger
se
forma
entièrement
dans
des
ateliers
allemands
du
Pays
de
Bade
de
l’autre
coté
de
la
frontière
alsacienne
auprès
d’Heinrich
Koulen
et
Franz
Borgias
Maerz.
Avant
d’ouvrir
son
propre
atelier
en
1883,
il
effectua
de
nombreux
stages
dans
plusieurs
entreprises
de
facture
d’orgues
en
Europe.
Très
vite,
l’entreprise
prospéra
en
Alsace
et
en
France
construisant
de
nombreux
instruments
comme
St
Pierre
le
Jeune
catholique
à
Strasbourg
(1910),
Erstein
(1914),
Dornach
(1932),
Cathédrale
de
Strasbourg
(1935),
Cathédrale
d’Amiens
(1936).
C'est
probablement
l'entre-deux-guerres
qui
a
été
la
période
la
plus
active
de
cette
entreprise,
avec
de
nouvelles
opportunités
sur
le
marché
français.
La
firme
fut
alors
la
maison
de
référence
en
Alsace
après
la
faillite
de
Joseph
Rinckenbach
en
1929.
Pendant
cette
période,
de
nombreux
facteurs
d'orgues
célèbres
se
forment
chez
Roethinger
et
prirent
part
à
la
tradition
alsacienne
de
la
facture
d'orgues
(Georges
Schwenkedel,
Ernest
Mühleisen,
Alfred
Kern et Jean -Georges Koenig
.
En
1945,
Edmond-Alexandre
prit
sa
retraite
et
son
fils,
Max
Joseph
Alexandre
Roethinger
(1897-1981)
prit
la
relève,
suivi
de
son
petit-
fils
André
Edmond
Roethinger
(1928-
2008,
photo
).
A
partir
de
cette
date,
la
Maison
Roethinger
évolua
résolument
vers
la
facture
néo-classique
et
néo-
baroque
et
de
nombreux
orgues
furent
construits
en
Alsace
et
en
France.
Parmi
les
nombreux
instruments
de
talents
réalisés
à
cette
époque
par
la
Maison
Strasbourgeoise,
on
peut
citer
l’orgue
de
St
Pierre
le
Vieux
catholique
de
Strasbourg,
construit
en
1964,
qui
prenait
modèle
sur
l’orgue
Isnard
de
St
Maximin
la
Ste
Baume.
Si
la
maison
Roethinger
possédait
le
soutient
infaillible
de
Michel
Chapuis
et
de
quelques
experts
comme
le
Chanoine
Raymond
Gerédis
de
Strasbourg,
elle
ne
prit
jamais
vraiment
le
virage
du
"néo-baroque
contrairement
à
ses
élèves
qui
devinrent
concurrents
(Curt Schwenkedel, Alfred Kern)
En
1969,
après
avoir
livré
un
grand
instrument
à
Ste-Famille
de
Strasbourg-Schiltigheim,
la
Maison
Roethinger
ferma
définitivement ses portes.
Lire plus: la biographie complète rédigée par Eric Eisenberg
Roethinger
ORGUES DE PARIS © 2023 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
Cette
entreprise
a
été
fondée
en
1893
par
Edmond
Alexandre
Roethinger
(1866-1953,
photo
)
et
son
père
Sigismund
(1837-1926)
à
Strasbourg
-
Schiltigheim.
Bien
que
né
à
Strasbourg,
Edmond
Alexandre
Roethinger
se
forma
entièrement
dans
des
ateliers
allemands
du
Pays
de
Bade
de
l’autre
coté
de
la
frontière
alsacienne
auprès
d’Heinrich
Koulen
et
Franz
Borgias
Maerz.
Avant
d’ouvrir
son
propre
atelier
en
1883,
il
effectua
de
nombreux
stages
dans
plusieurs
entreprises
de
facture
d’orgues
en
Europe.
Très
vite,
l’entreprise
prospéra
en
Alsace
et
en
France
construisant
de
nombreux
instruments
comme
St
Pierre
le
Jeune
catholique
à
Strasbourg
(1910),
Erstein
(1914),
Dornach
(1932),
Cathédrale
de
Strasbourg
(1935),
Cathédrale
d’Amiens
(1936).
C'est
probablement
l'entre-deux-guerres
qui
a
été
la
période
la
plus
active
de
cette
entreprise,
avec
de
nouvelles
opportunités
sur
le
marché
français.
La
firme
fut
alors
la
maison
de
référence
en
Alsace
après
la
faillite
de
Joseph
Rinckenbach
en
1929.
Pendant
cette
période,
de
nombreux
facteurs
d'orgues
célèbres
se
forment
chez
Roethinger
et
prirent
part
à
la
tradition
alsacienne
de
la
facture
d'orgues
(Georges
Schwenkedel,
Ernest
Mühleisen,
Alfred
Kern
et
Jean
-
Georges Koenig
.
En
1945,
Edmond-Alexandre
prit
sa
retraite
et
son
fils,
Max
Joseph
Alexandre
Roethinger
(1897-1981)
prit
la
relève,
suivi
de
son
petit-
fils
André
Edmond
Roethinger
(1928-2008,
photo
).
A
partir
de
cette
date,
la
Maison
Roethinger
évolua
résolument
vers
la
facture
néo-
classique
et
néo-baroque
et
de
nombreux
orgues
furent
construits
en
Alsace
et
en
France.
Parmi
les
nombreux
instruments
de
talents
réalisés
à
cette
époque
par
la
Maison
Strasbourgeoise,
on
peut
citer
l’orgue
de
St
Pierre
le
Vieux
catholique
de
Strasbourg,
construit
en
1964,
qui
prenait
modèle
sur
l’orgue
Isnard
de
St
Maximin la Ste Baume.
Si
la
maison
Roethinger
possédait
le
soutient
infaillible
de
Michel
Chapuis
et
de
quelques
experts
comme
le
Chanoine
Raymond
Gerédis
de
Strasbourg,
elle
ne
prit
jamais
vraiment
le
virage
du
"néo-baroque
contrairement
à
ses
élèves
qui
devinrent
concurrents
(Curt Schwenkedel, Alfred Kern)
En
1969,
après
avoir
livré
un
grand
instrument
à
Ste-Famille
de
Strasbourg-Schiltigheim,
la
Maison
Roethinger
ferma
définitivement ses portes.
Lire plus: la biographie complète rédigée par Eric Eisenberg