Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Beuchet-Debierre

et associés 1-2

Saint Marcel (1967)

Les orgues parisiennes du facteur Debierre

Louis Debierre Chapelle des missions étrangères (192x) Saint-Lambert de Vaugirard (1901) Gloton-Debierre Saint-Esprit (1934) Opéra comique (193x) Beuchet-Debierre Saint-Odile (1950) Notre-dame-de-l'assomption-de-Passy (1965) Chapelle Notre-dame-du-bon-conseil (1966) Saint-Marcel (1967) En bas: La facture d’orgue nantaise. Source: www.plenumorganum.org/facteurs-et-musiciens/des-facteurs- dorgue/un-siecle-et-demi-de-facteurs-nantais-en-bretagne/
Louis François Debierre (1842-1920), naquit à Nantes son père était établi comme menuisier-ébéniste. Il fit son apprentissage chez plusieurs facteurs d'orgues et d'harmonium (Manufacture d’harmoniums Debain, facteur d’orgues Thébault) à Paris avant de revenir à Nantes afin de créer sa propre entreprise qui connu très vite un franc succès. Très vite, il se vit confier la réalisation de grands instruments possédants plus de 50 jeux. En 1871, il commença à travailler à la conception d’un orgue portable appelé Polyphone . Cet orgue transportable, peu encombrant, pouvait servir dans les colonies françaises et à l'étranger, ainsi que dans les paroisses de métropole désireuses d’acquérir un instrument à tuyaux pour un coût financièrement accessible. Les polyphones remportèrent un succès immédiat et c'est par centaines que des exemplaires en furent livrés partout dans le monde. A Paris, il y a des polyphones à la chapelle des Missions Etrangères et la crypte de l’église Saint Honoré d'Eylau . Il obtint également un brevet pour la mise au point d’un système de traction électropneumatique en 1888. Debierre prit sa retraite en 1919 et céda son entreprise à Georges Gloton (1876-1955), facteur d'orgues de Bourgogne, qui acquit ses compétences dans l'atelier de Cavaillé-Coll. Gloton a suivi la tradition établie par Debierre avec son associé Le Mintier; le nom de la société a ensuite été changé pour Gloton-Le Mintier. N'ayant pas d'enfant, il forme le jeune Joseph Beuchet (1904-1970), petit-fils de Louis Debierre, qui devient l'un des directeurs de la Maison Cavaillé-Coll en 1931. C’est à cette époque qu’on lui confia l’agrandissement des Grandes- Orgues de la Sainte Clotilde à Paris, inaugurées en 1933. En 1934, Gloton-Le Mintier ouvre une succursale à Paris dans laquelle Joseph Beuchet a pris les devants. En 1947, Joseph Beuchet est nommé à la tête de la société. Il s'appelle désormais Beuchet-Debierre et compte notamment les facteurs d’orgues Eugène Picaud et Jean Perroux, qui plus tard se mettront à leur compte. Le fils d’Eugène, Jacques Picaud, prend la direction de la succursale parisienne, avec Jacques Barbéris. Joseph Beuchet décède en 1970 et son fils Joseph, prend la tête de la société jusqu'à sa fermeture en 1980. Lire plus La société ne cessa de jouer un rôle de premier plan dans le paysage parisien du XXe siècle, notamment en ce qui concerne la restauration d'importants orgues parisiens. Cependant, le nombre d’orgues construits par cette Maison est relativement petit du fait de l’importance de sa concurrence principalement représentée par la Maison Danion-Gonzalez. L’héritage de la Manufacture Beuchet-Debierre a été maintenu après sa fermeture par d'anciens employés qui s’établirent à leur compte. On peut notamment citer : Jacques Picaud Jacques Barbéris François Sebire Olivier Glandaz Marc Hedelin Louis Eugène Rochesson
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Louis Debierre Chapelle des missions étrangères (192x) Saint-Lambert de Vaugirard (1901) Gloton-Debierre Saint-Esprit (1934) Opéra comique (193x) Beuchet-Debierre Saint-Odile (1950) Notre-dame-de-l'Assomption-de-Passy (1965) Chapelle Notre-dame-du-bon-conseil (1966) Saint-Marcel (1967)
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Louis François Debierre (1842-1920), naquit à Nantes où son père était établi comme menuisier-ébéniste. Il fit son apprentissage chez plusieurs facteurs d'orgues et d'harmonium (Manufacture d’harmoniums Debain, facteur d’orgues Thébault) à Paris avant de revenir à Nantes afin de créer sa propre entreprise qui connu très vite un franc succès. Très vite, il se vit confier la réalisation de grands instruments possédants plus de 50 jeux. En 1871, il commença à travailler à la conception d’un orgue portable appelé Polyphone. Cet orgue transportable, peu encombrant, pouvait servir dans les colonies françaises et à l'étranger, ainsi que dans les paroisses de métropole désireuses d’acquérir un instrument à tuyaux pour un coût financièrement accessible. Les polyphones remportèrent un succès immédiat et c'est par centaines que des exemplaires en furent livrés partout dans le monde. A Paris, il y a des polyphones à la chapelle des Missions Etrangères et la crypte de l’église Saint Honoré d'Eylau. Il obtint également un brevet pour la mise au point d’un système de traction électropneumatique en 1888. Debierre prit sa retraite en 1919 et céda son entreprise à Georges Gloton (1876-1955), facteur d'orgues de Bourgogne, qui acquit ses compétences dans l'atelier de Cavaillé-Coll. Gloton a suivi la tradition établie par Debierre avec son associé Le Mintier; le nom de la société a ensuite été changé pour Gloton-Le Mintier. N'ayant pas d'enfant, il forme le jeune Joseph Beuchet (1904- 1970), petit-fils de Louis Debierre, qui devient l'un des directeurs de la Maison Cavaillé-Coll en 1931. C’est à cette époque qu’on lui confia l’agrandissement des Grandes-Orgues de la Sainte Clotilde à Paris, inaugurées en 1933. En 1934, Gloton-Le Mintier ouvre une succursale à Paris dans laquelle Joseph Beuchet a pris les devants. En 1947, Joseph Beuchet est nommé à la tête de la société. Il s'appelle désormais Beuchet-Debierre et compte notamment les facteurs d’orgues Eugène Picaud et Jean Perroux, qui plus tard se mettront à leur compte. Le fils d’Eugène, Jacques Picaud, prend la direction de la succursale parisienne, avec Jacques Barbéris. Joseph Beuchet décède en 1970 et son fils Joseph, prend la tête de la société jusqu'à sa fermeture en 1980. Lire plus La société ne cessa de jouer un rôle de premier plan dans le paysage parisien du XXe siècle, notamment en ce qui concerne la restauration d'importants orgues parisiens. Cependant, le nombre d’orgues construits par cette Maison est relativement petit du fait de l’importance de sa concurrence principalement représentée par la Maison Danion-Gonzalez. L’héritage de la Manufacture Beuchet-Debierre a été maintenu après sa fermeture par d'anciens employés qui s’établirent à leur compte. On peut notamment citer : Jacques Picaud Jacques Barbéris François Sebire Olivier Glandaz Marc Hedelin Louis Eugène Rochesson