La facture d’orgues au 21e siècle :
un développement fécond !
Dans
les
dernières
décennies
du
XXe
siècle,
ont
redécouvrit
la
facture
d’orgues
du
XIXème
siècle
qui
fut,
pendant
un
certain temps largement décriée.
A
l’aube
du
XXIème
siècle,
l’orgue
symphonique
du
19e
siècle
fut
ainsi
remis
à
l’honneur,
donnant
naissance
à
une
politique
de
restauration
plus
scrupuleuse,
respectant
ainsi
la Charte de Venise (1964
).
Ces
dernières
années,
les
travaux
effectués
sur
les
orgues
parisiens
peuvent
êtres
ainsi
résumés
en
quatre
grandes
classifications :
•
Les
restaurations
visant
à
revenir
à
l’état
d’origine
ou
un
état
antérieur
(plus
ou
moins
proche
de
l’instrument
d’origine)
Ces
restaurations
s’inscrivent
dans
la
politique
de
conservation
du
patrimoine
et
dans
le
respect
de
la
Charte
de
Venise.
Qu’il
soit
permis
ici
de
citer
les
restaurations
exemplaires
des
orgues
de
Bécon
les
Bruyères (2015).
•
Les
restaurations
avec
modifications
et/ou
agrandissements
La
nature
de
ces
travaux
permet
d’embellir
les
instruments
existants
et
parfois
de
corriger
leurs
défauts
tout
en
respectant
la
facture
présente
et
l’héritage
du
passé.
On
peut
citer
les
travaux
effectués
sur
les
orgues
de
Notre-Dame
D’Auteuil
(2018)
et
les
Grandes-Orgues
de
Notre
Dame
de
Paris
(2014)
et
de la Basilique Ste Clotilde (2005).
•
La
création
d’orgues
neufs
Bien
qu’étant
rares
en
ce
début
du
XXIème
siécle,
la
capitale
a
pu
s’équiper
d’instruments
neufs
souvent
financés
par
des
fonds
privés,
parmis
lesquels
on
peut
citer
l’orgue
Aubertin
à
l’église
St
Louis-en-l’ile
(2004),
l’orgue
Rieger
à
la
Philharmonie
(2016,
l’orgue
Grenzing
à
l’auditorium
of
Radio
France
(2016)
et
l’orgue
Chevron
de
la
Chapelle
Notre-Dame du Saint Sacrement (2017).
•
Les
entretiens
et
relevages
Ces
derniers
sont
les
plus
courants
du
fait
de
la
pollution
et
de
l’utilisation
souvent
intensive
des
orgues
de
la
Capitale.
Cependant,
l’entretien
et
la
restauration
des
orgues
parisiens
existants
est
gravement
entravée
en
raison
d’un
manque
de
fonds
;
la
plupart
des
restaurations
en
cette
ère
sont
financées
par
des
fonds
privés
(par
exemple
Sainte Clotilde, 2006).
De
nombreux
concerts
d’orgues
et
auditions
témoignent
de
l’engouement
des
auditeurs
concernant
la
musique
d’orgue.
Depuis
2009,
se
tient
chaque
année
un
festival
des
orgues
de
Paris.
A
l'occasion
d'une
série
inédite
de
concerts
d’orgue,
ce
festival
entend
incarner
une
idée
simple
:
l'Orgue
est
un
instrument résolument moderne !
De
nombreuses
paroisses
proposent
tout
au
long
de
l’année,
parfois
hebdomadairement
ou
mensuellement
des
concerts
d’orgues
(
Auditions
du
2ème
samedi
du
mois
à
la
Basilique
Ste
Clotilde,
Auditions
hebdomadaires
du
samedi
à
Notre
Dame,
Audition
dominicale
à
l’issue
de
la
messe
dominicale
à
St
Sulpice)n
qui
permettent
de
fidéliser
un
public mélomane et passionné.
Parallèlement
à
l’activité
culturelle
de
l’orgue,
l’orgue
continue
à
servir
la
liturgie.
Si
dans
nombre
de
paroisses
parisiennes
la
liturgie
s’est
considérablement
dégradée
avec
l’arrivée
du
Concile
Vatican
II,
un
certain
nombre
de
grandes
paroisses
comme
la
Basilique
Ste
Clotilde,
St
Séverin,
La
Madeleine
essaient
de
rester
fidèle
à
la
belle
musique
et
la
liturgie
digne.
Un
certain
nombre
de
paroisses
célébrants
sous
la
forme
du
rite
extraordinaire
préservent
le
grégorien
avec justesse (Ste Cécile, St Roch, St Nicolas du Chardonnet).
Ce
tableau
recence
l’activité
des
principaux
facteurs
d’orgues
du
21ème
siècle
(et
des
dernières
décennies
du
XXe
siècle)
ainsi
que
le
nombre
d’orgues
qu’ils
ont
construit,
restauré
et/ou
rénové.
Ce
tableau
montre
alors
la
prédominance
du
facteur
Dargassies,
en
particulier
dans
les
dernières
décennies
du
XXe
siècle.
En
ce
début
du
troisième
millénaire,
on
peut
constater
une
forte
baisse
de
création
d’instruments
neufs
par
rapport
du
19ème
et
20ème
siècle
à
cause
du
manque
de
financement
ainsi
que
la
baisse
de
la
pratique
religieuse
et
un
«
marché
»
bien
saturé
après des siècles de manufacture d’orgues à Paris.
3.
Les orgues construites au 21 ème siècle
ORGUES DE PARIS 2.0 © Vincent Hildebrandt LES ORGUES
La facture d’orgues au 21e siècle :
un développement fécond !
Dans
les
dernières
décennies
du
XXe
siècle,
ont
redécouvrit
la
facture
d’orgues
du
XIXème
siècle
qui
fut,
pendant
un
certain temps largement décriée.
A
l’aube
du
XXIème
siècle,
l’orgue
symphonique
du
19e
siècle
fut
ainsi
remis
à
l’honneur,
donnant
naissance
à
une
politique
de
restauration
plus
scrupuleuse,
respectant
ainsi
la Charte de Venise (1964
).
Ces
dernières
années,
les
travaux
effectués
sur
les
orgues
parisiens
peuvent
êtres
ainsi
résumés
en
quatre
grandes
classifications :
•
Les
restaurations
visant
à
revenir
à
l’état
d’origine
ou
un
état
antérieur
(plus
ou
moins
proche
de
l’instrument
d’origine)
Ces
restaurations
s’inscrivent
dans
la
politique
de
conservation
du
patrimoine
et
dans
le
respect
de
la
Charte
de
Venise.
Qu’il
soit
permis
ici
de
citer
les
restaurations
exemplaires
des
orgues
de
Bécon
les
Bruyères (2015).
•
Les
restaurations
avec
modifications
et/ou
agrandissements
La
nature
de
ces
travaux
permet
d’embellir
les
instruments
existants
et
parfois
de
corriger
leurs
défauts
tout
en
respectant
la
facture
présente
et
l’héritage
du
passé.
On
peut
citer
les
travaux
effectués
sur
les
orgues
de
Notre-Dame
D’Auteuil
(2018)
et
les
Grandes-Orgues
de
Notre
Dame
de
Paris
(2014)
et
de la Basilique Ste Clotilde (2005).
•
La
création
d’orgues
neufs
Bien
qu’étant
rares
en
ce
début
du
XXIème
siécle,
la
capitale
a
pu
s’équiper
d’instruments
neufs
souvent
financés
par
des
fonds
privés,
parmis
lesquels
on
peut
citer
l’orgue
Aubertin
à
l’église
St
Louis-en-l’ile
(2004),
l’orgue
Rieger
à
la
Philharmonie
(2016,
l’orgue
Grenzing
à
l’auditorium
of
Radio
France
(2016)
et
l’orgue
Chevron
de
la
Chapelle
Notre-Dame du Saint Sacrement (2017).
•
Les
entretiens
et
relevages
Ces
derniers
sont
les
plus
courants
du
fait
de
la
pollution
et
de
l’utilisation
souvent
intensive
des
orgues
de
la
Capitale.
Cependant,
l’entretien
et
la
restauration
des
orgues
parisiens
existants
est
gravement
entravée
en
raison
d’un
manque
de
fonds
;
la
plupart
des
restaurations
en
cette
ère
sont
financées
par
des
fonds
privés
(par
exemple
Sainte Clotilde, 2006).
De
nombreux
concerts
d’orgues
et
auditions
témoignent
de
l’engouement
des
auditeurs
concernant
la
musique
d’orgue.
Depuis
2009,
se
tient
chaque
année
un
festival
des
orgues
de
Paris.
A
l'occasion
d'une
série
inédite
de
concerts
d’orgue,
ce
festival
entend
incarner
une
idée
simple
:
l'Orgue
est
un
instrument résolument moderne !
De
nombreuses
paroisses
proposent
tout
au
long
de
l’année,
parfois
hebdomadairement
ou
mensuellement
des
concerts
d’orgues
(
Auditions
du
2ème
samedi
du
mois
à
la
Basilique
Ste
Clotilde,
Auditions
hebdomadaires
du
samedi
à
Notre
Dame,
Audition
dominicale
à
l’issue
de
la
messe
dominicale
à
St
Sulpice)n
qui
permettent
de
fidéliser
un
public mélomane et passionné.
Parallèlement
à
l’activité
culturelle
de
l’orgue,
l’orgue
continue
à
servir
la
liturgie.
Si
dans
nombre
de
paroisses
parisiennes
la
liturgie
s’est
considérablement
dégradée
avec
l’arrivée
du
Concile
Vatican
II,
un
certain
nombre
de
grandes
paroisses
comme
la
Basilique
Ste
Clotilde,
St
Séverin,
La
Madeleine
essaient
de
rester
fidèle
à
la
belle
musique
et
la
liturgie
digne.
Un
certain
nombre
de
paroisses
célébrants
sous
la
forme
du
rite
extraordinaire
préservent
le
grégorien
avec justesse (Ste Cécile, St Roch, St Nicolas du Chardonnet).
Ce
tableau
recence
l’activité
des
principaux
facteurs
d’orgues
du
21ème
siècle
(et
des
dernières
décennies
du
XXe
siècle)
ainsi
que
le
nombre
d’orgues
qu’ils
ont
construit,
restauré
et/ou
rénové.
Ce
tableau
montre
alors
la
prédominance
du
facteur
Dargassies,
en
particulier
dans
les
dernières
décennies
du
XXe
siècle.
En
ce
début
du
troisième
millénaire,
on
peut
constater
une
forte
baisse
de
création
d’instruments
neufs
par
rapport
du
19ème
et
20ème
siècle
à
cause
du
manque
de
financement
ainsi
que
la
baisse
de
la
pratique
religieuse
et
un
«
marché
»
bien
saturé
après des siècles de manufacture d’orgues à Paris.